
Normalement, tout est prévu, une piste de goudron lisse pour les cyclistes et rollers, une bande à droite au bord du fleuve dont le revêtement laisse penser qu'il est destiné aux piétons. Hélas, aucun pictogramme au sol ne vient faire un peu de pédagogie de base pour expliquer aux piétons qu'ils risquent de marcher sur une autoroute à vélos, ou pour signaler aux cyclistes que la piste cyclable est partagée en deux moitiés, un pour chaque sens de circulation.

Ai-je donc fait preuve d'inconscience, de folie ou de goût du risque en allant ramer sur cet aménagement ? Non, j'ai simplement utilisé ce qui normalement est fait pour. Le matin et le soir, cet aménagement est d'ailleurs très utilisé pour les trajets pendulaires, et les cyclistes à chasuble jaune y sont légion et circulent à bonne vitesse. Le samedi après-midi, la foule marche n'importe où, n'importe comment. Toutes les 30 secondes je craignais d'embrocher un inconscient sur ma bôme, ou de trouer la tête d'un môme qui roule sur son petit vélo en regardant derrière lui.

Mais un point positif, à la pause j'ai rencontré un ami d'un nouveau propriétaire de TiCa à Ambérieu. Et justement je roulais avec cette personne et Arafolie le lendemain entre Meximieux et Ambérieu. Je ne me sens pas encore prête à oser rouler en Thys sur route ouverte, mais ça viendra.
En tout cas, suite à ce samedi après-midi passé à actionner ma pauvre petite sonnette "ping" pas très audible, et craignant une tendinite au pouce, j'ai équipé l'Usine du Rhône d'une vraie sonnette vélo plus encombrante, mais plus ergonomique et plus sonore :

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