Encore du transport, à vélo droit cette fois, mais au service du vélo couché sur le long terme.
La nuit appartient à tout le monde. C'est ainsi qu'hier soir à 22h je me suis préparée pour un petit périple amusant : transporter un escabeau en remorque à vélo sur 4 ou 5 kilomètres.
La première opération a consisté à extraire du garage le vélo tracteur et l'encombrante remorque, encastrés derrière un CGX et un tandem Pino. Après une séance de regonflage des 4 pneus, et arrimé la remorque au vélo, il a encore fallu extraire l'escabeau du fond du garage et le sangler à plat sur la remorque.
Et roule ! Jusqu'à la coop bio où j'échange mon chargement contre le même escabeau en plus grand. Puis me voici repartie pour ma destination finale en profitant de la fraîcheur du soir. La nuit est principalement fréquentée par une catégorie particulière d'individus au comportement pénible et je n'échappe pas à l'enquiquineur de service. Pas d'autre choix que de se laisser agresser en répondant des insultes politiquement incorrectes entendues de moi seule.
Je me méfie un peu de la faune devant les bars, puis après quelques centaines de mètres la solution face au danger m'apparaît évidente : hurler de toutes mes forces afin d'être prise pour une folle. Etant donné que les fous font peur, ce système repousserait les importuns. Car la nuit appartient à tout le monde et je n'entends pas laisser ma part au chat.
Pendant ce temps-là, la remorque suit fidèlement. L'attelage émet un doux ronronnement, celui des roues à crampons sur le bitume. A cela s'ajoute, lorsque la remorque est secouée par les inégalités de la route, les vibrations métalliques de l'escabeau amplifiées par la caisse en bois de la remorque, qui fait caisse de résonance. Un étrange concert qui me sert d'indicateur pour savoir si tout se passe bien dans mon dos.
Enfin, arrivée à destination, j'installe l'escabeau dans un lieu haut de plafond où il pourra se rendre utile.
Je n'ai pas emmené l'appareil-photo par peur de me le faire voler, donc cette fois pas d'illustration de mon insolite chargement.
La nuit appartient à tout le monde. C'est ainsi qu'hier soir à 22h je me suis préparée pour un petit périple amusant : transporter un escabeau en remorque à vélo sur 4 ou 5 kilomètres.
La première opération a consisté à extraire du garage le vélo tracteur et l'encombrante remorque, encastrés derrière un CGX et un tandem Pino. Après une séance de regonflage des 4 pneus, et arrimé la remorque au vélo, il a encore fallu extraire l'escabeau du fond du garage et le sangler à plat sur la remorque.
Et roule ! Jusqu'à la coop bio où j'échange mon chargement contre le même escabeau en plus grand. Puis me voici repartie pour ma destination finale en profitant de la fraîcheur du soir. La nuit est principalement fréquentée par une catégorie particulière d'individus au comportement pénible et je n'échappe pas à l'enquiquineur de service. Pas d'autre choix que de se laisser agresser en répondant des insultes politiquement incorrectes entendues de moi seule.
Je me méfie un peu de la faune devant les bars, puis après quelques centaines de mètres la solution face au danger m'apparaît évidente : hurler de toutes mes forces afin d'être prise pour une folle. Etant donné que les fous font peur, ce système repousserait les importuns. Car la nuit appartient à tout le monde et je n'entends pas laisser ma part au chat.
Pendant ce temps-là, la remorque suit fidèlement. L'attelage émet un doux ronronnement, celui des roues à crampons sur le bitume. A cela s'ajoute, lorsque la remorque est secouée par les inégalités de la route, les vibrations métalliques de l'escabeau amplifiées par la caisse en bois de la remorque, qui fait caisse de résonance. Un étrange concert qui me sert d'indicateur pour savoir si tout se passe bien dans mon dos.
Enfin, arrivée à destination, j'installe l'escabeau dans un lieu haut de plafond où il pourra se rendre utile.
Je n'ai pas emmené l'appareil-photo par peur de me le faire voler, donc cette fois pas d'illustration de mon insolite chargement.
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