7h ce matin
Je désactive le réveil avant qu'il ne me fusille à coups de tûût-tûût stridents. J'ai mal au crâne, ça s'annonce plutôt moyen. Je décide tout de même de rouler comme prévu.
8h39
J'arrive place Louis Pradel. Un cycliste à sacoches me demande, tout fier de lui, si j'ai acheté mon vélo chez M5. Ah le malheureux qui se croit malin, pour confondre un Optima avec un M5, il doit pas y connaître grand chose.
8h40
J'arrive devant l'Opéra. Comme je suis en avance, je décide de m'asseoir sur les marches. Hélas les marches étaient recouvertes d'une épaisse couche de rosée, qui profite de mon innocence pour inonder le mince lycra de mon pantalon. Stoïque, les fesses dans l'eau, je décide d'attendre malgré tout, sans trop d'espoir car il n'y a pas eu de messages concernant une sortie ce matin sur la liste des Cyclistes de l'Opéra.
9h05
Aucun cycliste en vue, je lève le camp car l'inondation diffuse de plus en plus dans mon pantalon. Comme prévu, j'ai froid à cause du vent qui s'engouffre sous mes cuisses. Quelle caillante ce matin, j'ai sorti toute la panoplie : bandeau cache-oreilles, gants hiver, et col de veste remonté jusque sous mon nez. Si je n'étais sur un vélo, j'aurais tout l'air d'aller aux sports d'hiver !
Je remonte les quais de Saône et traverse au pont de Fontaines, avant de continuer vers Fontaines-Saint-Martin et Cailloux-sur-Fontaines.
A Fontaines-Saint-Martin, une église attire mon attention d'ordinaire occultée dès que des cultes sont en vue. Ce n'est pas la foi qui me soulève de mon siège, c'est plutôt la couleur des portes qui me rappelle quelque chose.
Ah, n'allez pas raconter au curé que j'ai pris son église en photo parce que les portes sont du même orange pétillant que ma sacoche de siège !
Bref, à force de pédaler sur cette agréable montée en pente douce, me voici arrivée aux Echets, puis à Tramoyes. Je décide de ne pas plonger tout de suite vers le Mas Rillier et Miribel, mais plutôt de passer à Beynost.
Avant d'amorcer la descente vers le village, une pause sur le pont au-dessus de la voie ferrée me permet de saisir un TGV au passage. Sur la droite de la photo, figurent les inévitables champs de maïs, dévoreurs d'eau et pourvoyeurs d'OGM, qui finiront en steack dans l'assiette des français, après une excursion dans la filière agro-alimentaire. Je reconnais tout de même une utilité au maïs : très pratique pour s'y cacher en pause-pipi !
Ensuite, la descente sur Beynost se fait en traversant une agréable forêt.
Bien que... il faut faire attention là-bas, car cette forêt héberge un yéti !! Rien que son ombre suffit à vous donner la chair de poule...
A part ça, le parcours est très sympa ; notamment la route dans la forêt entre Beynost et la D38 est une option plus agréable que la montée vers la statue de la vierge, pour rejoindre Tramoyes.
1 commentaire:
ah alla moi aussi je m'étais fait avoir par ces marches de l'opéra qui sont humides
comme quoi ca n'a pas que du bon d'être en avance
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