dimanche, mars 30, 2008

Mont Thou et Mont Verdun : on ne s'en lasse pas

Hier samedi, surprise, Denis me téléphone pour me proposer de nous entraîner à la grimpée du Mont Thou qui aura lieu le 6 avril. Depuis mon inscription, des événements nouveaux font que je ne pourrai pas y participer. Par contre je réponds oui à Denis pour une balade dans les Monts d'Or.

Le rendez-vous devant l'Opéra est décalé à 10h à cause du changement d'heure, c'est-à-dire 10h à la nouvelle heure, ou 9h à l'ancienne ; bref pas trop tôt.

Nous nous retrouvons à trois dont un redescendra avant d'être arrivé au sommet, comme la fois précédente du reste ; il monte plus vite que moi, et pourtant c'est lui qui renonce ; serait-ce la personnalité qui influe sur la façon de rouler ? à moins qu'il ne soit tout simplement parti plus tôt pour des questions de temps.


Donc je montais tranquillement, et m'étais même arrêtée pour prendre la photo ci-dessus, lorsque je vis arriver un groupe de cyclistes inhabituel, un tandem avec une remorque :


Ce groupe bifurque un peu plus loin tandis que je continue sur la D73. En fait nous les retrouverons en bas de la route du Mont Verdun, et j'aurai alors la surprise de reconnaître Nicolas Martin, dirigeant des cycles Véran sur les quais de Saône, chez qui j'ai déjà acheté 2-3 bricoles. Avec sa compagne, ils tractent courageusement leurs deux enfants en remorque dans la montagne. Les mouflets ont moins de 2-3 ans, mais le poids que ça représente m'impressionne. Je suis en tout cas heureuse de rencontrer un vélociste qui fait du vélo : il semble donc possible de continuer d'aimer le vélo quand on en fait son métier.

Mais revenons à nos cyclistes de l'Opéra... Après avoir essuyé de bonnes bourrasques du vent qui est très fort aujourd'hui, nous arrivons au carrefour Mont Thou / Mont Verdun. A ce moment nous ne sommes plus que deux car Christophe a fait demi-tour. Après quelques palabres nous décidons de repartir par le Mont Verdun.


Toujours aussi belles, les vaches à la crinière brune. Mais le vent nous joue des tours et je dévie dangereusement vers le milieu de la route. Du coup je ralentis fortement dans la descente en lacets.


A l'aller comme au retour, nous prenons les quais de Saône. Denis me dit qu'il aime bien ce tour, moi aussi je commence à l'apprécier, c'est la deuxième fois que je visite à la fois le Mont Thou et le Mont Verdun et c'est bien plaisant. La balade fait 60 km et je monte laborieusement, mais je m'en moque. Rouler me vide la tête et c'est ce qu'il me fallait. Deux semaines que j'avais pas pu sortir plus quelques épisodes de stress, ouf ça fait du bien de pédaler.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Désolé, me suis levé un poil trop tard, j'aurai pu arriver à l'heure au RDV, mais sans manger, alors le vent m'a décidé de rester au chaud.
Belle rencontre.

Pitchoun