samedi, février 23, 2008

Les berges du Rhône un samedi après-midi

C'est avec retard que je poste ce message, puisque c'est samedi il y a une semaine que j'ai commis la folle imprudence d'aller balader ma bôme thyssienne sur les berges du Rhône, aménagées pour les "modes doux" depuis le printemps 2007.

Normalement, tout est prévu, une piste de goudron lisse pour les cyclistes et rollers, une bande à droite au bord du fleuve dont le revêtement laisse penser qu'il est destiné aux piétons. Hélas, aucun pictogramme au sol ne vient faire un peu de pédagogie de base pour expliquer aux piétons qu'ils risquent de marcher sur une autoroute à vélos, ou pour signaler aux cyclistes que la piste cyclable est partagée en deux moitiés, un pour chaque sens de circulation.

Alors les groupes de promeneurs marchent sur la piste cyclable sans regarder devant eux, les cyclistes roulent à contresens, et les piétons traversent sans regarder. L'habitude de traverser "à l'oreille" à cause des voitures est tellement ancrée dans la culture commune, je dirais presque dans l'inconscient collectif, que les gens ne peuvent absolument pas s'imaginer de tourner la tête à gauche puis à droite, avant de traverser une piste cyclable.

Ai-je donc fait preuve d'inconscience, de folie ou de goût du risque en allant ramer sur cet aménagement ? Non, j'ai simplement utilisé ce qui normalement est fait pour. Le matin et le soir, cet aménagement est d'ailleurs très utilisé pour les trajets pendulaires, et les cyclistes à chasuble jaune y sont légion et circulent à bonne vitesse. Le samedi après-midi, la foule marche n'importe où, n'importe comment. Toutes les 30 secondes je craignais d'embrocher un inconscient sur ma bôme, ou de trouer la tête d'un môme qui roule sur son petit vélo en regardant derrière lui.

Beaucoup de stress donc, mais aussi une occasion de parfaire ma maîtrise de l'Usine du Rhône en conditions où la souplesse est de rigueur.
Mais un point positif, à la pause j'ai rencontré un ami d'un nouveau propriétaire de TiCa à Ambérieu. Et justement je roulais avec cette personne et Arafolie le lendemain entre Meximieux et Ambérieu. Je ne me sens pas encore prête à oser rouler en Thys sur route ouverte, mais ça viendra.

En tout cas, suite à ce samedi après-midi passé à actionner ma pauvre petite sonnette "ping" pas très audible, et craignant une tendinite au pouce, j'ai équipé l'Usine du Rhône d'une vraie sonnette vélo plus encombrante, mais plus ergonomique et plus sonore :

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